Je suis né dans une île amoureuse du vent...

Bonjour à tous.

C’est moi : jp

Je suis né dans une île amoureuse du vent…

Je suis Martiniquais et je vis au pays.

Voyages, culture, musique : tout m’intéresse, d’ici ou d’ailleurs.

J'aime : la cuisine de mon pays, lire un bon livre, le zouk et le blues, la biguine et le gwoka...


Eternel actif, je rêve de satisfaire mes passions d'humaniste et mon envie d'être utile.


Ma devise : "Exister est un fait, vivre est un art" (Frédéric LENOIR)




jeudi, avril 17, 2014

Photographie : Henri Cartier-Bresson, l'oeil du 20ème siècle


Henri Cartier-Bresson.
J’avais rendez-vous ce jour-là avec un grand photographe. L’un des plus grands du XXème siècle : Henri Cartier-Bresson (1908-2004). C’était à Paris. A Beaubourg, au musée Georges Pompidou : une très belle exposition !

Je connaissais et j’aimais l’auteur de « Un dimanche au bord de la Marne », photographie témoin des moeurs populaires d’avant la deuxième guerre mondiale en France.


 

 

Je connaissais son art de la composition, sa capacité à saisir les images à la fois les plus fugitives et les plus signifiante, armé de son Leica, ce mythique appareil photo qui lui permettait de prendre des images sur le vif, en toute discrétion.


 Mais je dois dire que j’ignorais beaucoup de la vie et de l’œuvre de celui qui fut surnommé “l’oeil du siècle”.

Henri Cartier-Bresson avait étudié  tout d’abord étudié la peinture et fréquenté les surréalistes. Mais il avait également par la suite été un artiste politiquement engagé, y compris dans la presse communiste. Exposé dans les grands musées (Museum of Modern Art de New-York –le fameux MOMA), il avait enfin créé après la guerre la coopérative Magnum Photos, sillonnant lui-même le monde en photoreporter.


Pour ma part, j’adore tout particulièrement :
 
Prostituées de Calle Cuanchtemoctzim (Mexique) :

 
 


 

 
 
Shanghaï. Scène de panique à Shanghaï quand l’or fut mis en vente pendant les derniers jours du Kuomintang :
 
 
 

Et surtout : Moscou, 1954 :


Moscou


 
Henri Cartier-Bresson fut le 1er photographe occidental à entrer en URSS après la mort de Staline
Cette photo nous montre deux jeunes femmes de Moscou regardées par deux soldats, rendant peut-être ainsi à l’URSS le statut d’un pays comme les autres, où le regard des hommes contemple la beauté féminine...

 

Quelle plus belle conclusion que cette pensée d'action d'Henri Cartier-Bresson :

"Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur » 

N’est-ce pas ?


 Jean-Pierre MAURICE

**********

Jean-Pierre Maurice est également l'auteur du livre de photographies :

La Martinique des années 70
Blurb
24 pages - 3,99 €
La Martinique des années 70 : le livre

Contact :
Jean-Pierre MAURICE
Téléphone : 06 96 27 24 98
contact@jpmaurice.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
http://martinique-70.populus.org
 
 

samedi, avril 05, 2014

Photo : Afrique, la fête à Paris par Jean-Pierre MAURICE


A la veille de laisser ma Martinique natale pour un assez long séjour que j’espère agréable en « métropole », je me décide enfin à sortir cette photo –prise en 1975- d’un foyer africain à Paris.

Descendu de Bordeaux en décembre 1974, je redécouvrais alors Paris, avec un œil de photographe amateur cette fois.

A l’époque, j’adorais écouter le Gros Ka dans les rues de Paris ou au jardin de la basilique du Sacré-Coeur à Montmartre. Et la troupe martiniquaise de théâtre « Ki mafouti é sa » attirait les foules de familles antillaises. Mais nous y reviendrons…

Paris 20ème, métro Porte de Montreuil. J’ai pris cette photo par un bel après-midi d’un beau samedi de juin :
Foyer africain à Paris en 1975. Copyright : Jean-Pierre MAURICE
 
Tam Tam et danses africaines. Le soleil est au rendez-vous, et la joie est sur les visages, au cours de cette journée « portes ouvertes » au foyer des travailleurs africains du 49 avenue Léon Gaumont, Paris 20ème arrondissement.
Un moment de fête, mais aussi de revendication pour les locataires de ce foyer alors en lutte depuis 5 ans.
Décidément, comme l’a si bien dit Saint Augustin : «  Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page… ».
N’est-ce pas ?
 Portez-vous bien,
 Jean-Pierre MAURICE