On the sunny side of the street
Prends ton chapeau
Laisse tes angoisses sur le pas de la porte.
Dirige tes pas
Vers le côté ensoleillé de la rue.
C’était
un soir du mois d’août.
C’aurait
pu être à Paris, à New-York ou bien à Fort de France.
Mais
c’était, ce soir-là du mois d’août 2012, à une nuit romane en
Charente-Maritime, non de Royan, tout près de Saujon, à l’abbaye de Sablonceaux.
Un
grande fête de l’été, comme il y en a tant en France.
Sur
la scène, 5 musiciens nous régalaient d’airs de jazz à la mode New Orleans.
Le
bonheur, quoi !
Soudain,
un air connu, bien connu.
Une chanson composée aux
Etats Unis en 1930, devenu depuis un standard –un classique- du jazz. Jouée ou
chantée par Billie Holliday, Diana Krall, Frank Sinatra ou Louis Armstrong :
On the sunny side of the street, par Louis Armstrong
N'entends-tu pas trottiner ?
Et ce joyeux brouhaha est le bruit de tes pas.
La vie peut être si douce
Du côté ensoleillé de la rue.
N’en déplaise aux grincheuses, n’en déplaise aux
grincheux, cette chanson véritablement inspirée délivre depuis plus de 3/4 de siècle
un message d’optimisme, de dignité, d’espoir et de joie.
De cet espoir et de cette dignité que pour ma
part j’ai trouvé par un froid dimanche new yorkais dans cette église de l’Abyssinian
church à New-York où la communauté noire célébrait l’amour de Jésus. Dans ces
prêches et dans ses chants, j’ai retrouvé ce matin-là toute l’histoire négro
américaine du temps des esclaves des champs de coton à celui de l’Amérique d’Obama.
Ecoute avec moi Diana Kralll chanter “On the sunny side of the street” :
Et dirige toi aussi tes pas vers le côté ensoleillé de la vie.
Et comme on dit chez nous : A +
Jean-Pierre MAURICE