Dans une récente et subtile interview
accordée au magazine l’Etudiant, Mme Catherine
Bertho-Lavenir -rectrice de l’académie de Martinique, dresse le portrait d’aujourd’hui et de demain de l’école
et de l’université en Martinique.
Le sujet est d’importance
et n’est pas sans inquiéter maints observateurs du microcosme martiniquais. A l’université
bien sûr : éclatement de l'Université des Antilles et de la Guyane (UAG), querelles intestines, fuite
des étudiants… Mais aussi dans les lycées
et collèges où bon nombre de chefs d’établissements portent avec foi, courage,
intelligence et persévérance les espoirs d’une Martinique de l’effort et de la
réussite.
Pour sa part, la rectrice de l’académie de la
Martinique, qui reconnaît que «les familles attendent
beaucoup de l'école » esquisse un constat : Catherine Bertho-Lavenir (rectrice de Martinique) |
-Pour l’université
d’abord :
« L'UAG
a de très bons enseignants et un fort potentiel. En outre, elle occupe un
créneau sur lequel elle n'a pas vraiment de concurrents. C'est l'avant-poste de
l'enseignement supérieur en France pour les États-Unis, l'Amérique centrale et
les Caraïbes. »
Puis pour l’école :
« La
société caraïbe combine un taux de chômage élevé et la montée d'une
délinquance liée à la drogue…»
Mais c’est bien
évidemment une sorte de programme qui nous est présenté dans cette subtile
interview en deux temps :
-Pour l’université : « inciter (les jeunes) à intégrer l’UAG »
-Pour l’école :
« L'objectif est que les
élèves entrent au collège en maîtrisant les outils de la réussite scolaire… »
En conclusion, Mme Catherine
Bertho-Lavenir affirme :
« Les établissements scolaires sont des
bastions où nous essayons de faire régner le calme pour les élèves… il faut
investir dans le scolaire. C'est un impératif de la République. »
*****
Comme nous le savions tous, l’université et l’école de Martinique ont du
pain sur la planche… loin des querelles.
Jean-Pierre MAURICE
1 commentaire:
Pour que l'école continue à remplir son rôle (apprendre, connaitre, découvrir et se projeter) il faudrait que chacun admette et reconnaisse l'importance de cette institution
Enregistrer un commentaire