Je suis né dans une île amoureuse du vent...

Bonjour à tous.

C’est moi : jp

Je suis né dans une île amoureuse du vent…

Je suis Martiniquais et je vis au pays.

Voyages, culture, musique : tout m’intéresse, d’ici ou d’ailleurs.

J'aime : la cuisine de mon pays, lire un bon livre, le zouk et le blues, la biguine et le gwoka...


Eternel actif, je rêve de satisfaire mes passions d'humaniste et mon envie d'être utile.


Ma devise : "Exister est un fait, vivre est un art" (Frédéric LENOIR)




jeudi, novembre 21, 2013

Les défis l'Université des Antilles et de la Guyane

MARTINIQUE : VOUS AVEZ DIT "UAG" ? L'université des Antilles et de la Guyane traverse une crise qui pourrait bien lui être fatale et déboucher sur son éclatement.

L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DANS LES REGIONS ULTRAPERIPHERIQUES (RUP) (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion) Dès 2006, dans un ouvrage collectif dirigé par Raoul Lucas et Karin Radojcic et paru aux Editions KARTHALA, Eric NABAJOTH posait déja, par une contribution* d'une trentaine de pages, la problématique de cette université tripolaire. C'est en 1888 qu'est fondée l'Ecole de Droit de la Martinique, avec une formation assurée par des professionnels locaux. En 1971, création du Centre universitaire Antilles-Guyane.

1982 : CREATION DE L'UNIVERSITE DES ANTILLES ET DE LA GUYANE Le décret du 2 juillet 1982 transforme le centre universitaire Antilles-Guyane en Université des Antilles et de la Guyane. Le passage de la formule "Antilles-Guyane" à celle "des Antilles et de la Guyane" n'est pas qu'une simple coquetterie sémantique. Il témoigne de l'identification de deux zones distinctes se situant dans des univers originaux. La revendication d'une académie de la Guyane resurgit et débouche, par un effet d'entraînement, sur le décret n° 96-1147 du 26 décembre 1996 créant trois académies.


LA DIFFICILE ELABORATION D'UNE STRATEGIE L'université est désormais confrontée à des logiques éducatives s'appuyant sur des bases territoriales différentes du territoire universitaire. Avec la décentralisation, progressivement, chaque collectivité entend investir uniquement pour des opérations se déroulant sur son propre territoire. Les demandes sociales visant à la domiciliation des formations et des structures de décision se multiplient." Dans ce contexte, l'auteur reconnaît la difficile élaboration d'une stratégie...

UNE VISION PREMONITOIRE En conclusion, Eric NABAJOTH nous livre cette vision prémonitoire : "L'UAG est à la croisée des chemins. Au moment où s'opèrent de grands rassemblements pour faire contrepoids à un processus de mondialisation et de marchandisation de la culture, elle est confrontée à des revendications identitaires fortes des sociétés qui constituent son territoire d'élection et à une concurrence accrue dans son action internationale. Le défi est d'importance aujourd'hui. En réalité, plus que le défi de la refondation, c'est celui de l'existence de l'université qui est à l'ordre du jour."

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*Les défis de l'Université des Antilles et de la Guyane, par Eric NABAJOTH.
Eric NABAJOTH est maître de conférences en science politique. Il est auteur de l'ouvrage "Les relations internationales dans la caraïbe". Plusieurs fois doyen de l'UFR des Sciences juridiques et économiques de la Guadeloupe, il a occupé les fonctions de directeur de cabinet à la présidence de l'université.

dimanche, novembre 03, 2013

Sacré SAS !

« Son altesse Sérénissime le Prince Malko Linge, Chevalier de droit de l’Aigle Noir, Margrave de Basse-Lusace, Chevalier de l’Ordre des Séraphins, Chevalier de l’Ordre de Malte, pour ne citer que certains de ses titres, regardait à travers les fenêtres de la bibliothèque du château de Liezen…Il vida d’un seul coup son verre… et allait se retourner pour rejoindre ses invités lorsqu’une masse chaude se colla à son dos. Il n’eut pas de mal à reconnaître les seins lourds d’Alexandra qui s’écrasaient contre son costume d’alpaga… » Sauve-qui-peut à Kaboul, Gérard de Villiers.


Raciste ? Sexiste ? Ainsi sont souvent caractérisés le personnage et les aventures du Prince Malko Linge, dit SAS (Son Altesse Sérénissime), héros des romans d’espionnage de Gérard de Villiers.

Pour ma part, je les ai –je crois bien- tous lus. Avec malgré tout une délectation qui ne m’a jamais quitté. Après avoir dévoré les James Bond et OSS 117, puis fait le détour par les orchidées de James Hadley Chase et l’inspecteur Steve Carella du commissariat à l’ambiance newyorkaise du 87ème district d’Ed Mc Bain, c’est vers la fin des années 60 que j’ai découvert, ravi, ces aventures sulfureuses d’un agent secret aristocrate aux yeux blonds.

La Turquie, le Brésil ou même les Caraïbes... J’ai adoré ces introductions toujours extraordinaires et toujours surprenantes, qui n’étaient pas sans rappeler celles de l’écrivain Chester Himes.

J’ai apprécié le rythme vif et sans pitié de ces enquêtes tout autour du monde de Gérard De Villers. Son secret ? Une vérité crue et un réalisme sans fard

. Mais c’est plus tard que j’ai compris à quel point l’auteur, Gérard De Villiers, était bien informé des arcanes du monde qu’il révélait à mots couverts à chacune des étapes des voyages de SAS.

Gérard de Villiers est parti.
Je n’aurai donc plus-et vous non plus peut-être- le plaisir de ces livraisons régulières.
Qui sait ? Je veux croire que d’autres épisodes paraîtront, pour mon grand bonheur.