Martinique. Esclavage : une video sur la mémoire et l'oubli.

MARTINIQUE : MEMOIRE ET OUBLI, une conférence de l'association TOUS CREOLES

Mémoire et oubli. Un livre co-écrit par Stephan MARTENS

Comment faire avancer le débat de la gestion mémorielle d’événements historiques, de tragédies, de drames ?

Ni abus d’oubli, ni abus de mémoire. Ainsi peut être résumée cette très riche conférence organisée à Fort-de-France par l’association TOUS CREOLES, avec comme intervenant Stephan MARTENS.

Ancien Recteur de l’académie de Guadeloupe, Stephan Martens est professeur de civilisation allemande contemporaine à l'Université Bordeaux. Auteur du livre « MEMOIRE ET OUBLI Controverse de la Rome antique à nos jours », ses recherches portent notamment sur les questions de mémoire et de réconciliation en Europe.

Stephan MARTENS

« S'il est malsain pour une société donnée de ressasser continuellement le passé, il peut être tout aussi nuisible pour elle d’avoir une mauvaise mémoire. Les peuples comme les hommes ne peuvent pas vivre sans être un tant soit peu en paix avec leur mémoire. »

Le Dixieme Pilier de la Sagesse

Après « Les Neuf Piliers de la sagesse » publié en 2012, voici donc « Le Dixième Pilier de la Sagesse » : un livre de Jean-Pierre MAURICE à paraître en janvier 2016.

Jean-Pierre MAURICE, auteur du livre "Le Dixième Pilier de la Sagesse"

 

LE DIXIEME PILIER DE LA SAGESSE

« L’eau, c’est la vie qui circule. Celui qui veut devenir une terre fertile doit toujours laisser couler l’eau en lui… Laisser couler l’eau, cela signifie ne jamais cesser d’aimer » Omraam Mikhaël Aïvanhov (Pensées quotidiennes 2015).

Avec « Le Dixième Pilier de la sagesse » Jean-Pierre MAURICE, poursuivant l’œuvre commencée, apporte sa pierre à l’édifice en explorant les chemins de la sagesse et de l’amour.

 

 

 

 

 

Charente-Maritime : balade a la tour de Broue

CHARENTE-MARITIME : LA TOUR DE BROUE ET LE COMMERCE DE L’OR BLANC DANS LE GOLFE DE SAINTONGE

Carnet de voyage de Jean-Pierre MAURICE

Tour de Broue : ce vestige d'un château fort est l’occasion de découvrir les traces d’un passé étroitement lié à la navigation et à l’exploitation du sel.



Jean-Pierre MAURICE devant la tour de Broue

 

En effet, du XVème siècle à la seconde moitié du XVIIème siècle, à chaque fin de récolte, des flottes étrangères composées de centaines de trois-mâts chargent « le sel de Brouage » 

« Dans tout ce pays sont des salines, et l’on ne voit partout que blanchir des monceaux de sel »



Catherine MAURICE a la tour de Broue

Certaines facettes du site de Broue demeurent des énigmes que des fouilles historiques dévoileront sans doute.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mme NOGARD et les produits ELLA de Martinique

Mme NOGARD et les produits ELLA : une vidéo sur Youtube de la Martinique d’autrefois

 

Mme NOGARD Pauline donna vie à Bezaudin, dans la campagne de Sainte-Marie, à une petite structure artisanale de mise en conserves de produits locaux : les produits ELLA. (extrait du livre "la Martinique des années 70" de Jean-Pierre MAURICE)

Mme NOGARD

Dans les années 70, existait dans l’île de la Martinique l’entreprise ELLA : une fabrique de produits locaux (farines, confitures, conserves). La diversité et l’originalité des produits attiraient les amateurs éclairés et les familles ayant un bébé à nourrir.

 

Quelle extraordinaire aventure que celle de Madame NOGARD !

Poursuivant l’activité lancée par son père, cette enseignante retraitée fit tourner une fabrique de produits locaux -les PRODUITS « ELLA »- (farines, confitures, conserves). La diversité et l’originalité des produits attiraient les amateurs éclairés et les familles ayant un bébé à nourrir.



ELLA : une vidéo d' époque de la Martinique des années 70

Née à Sainte-Marie où elle fut enseignante, Mme NOGARD fut membre du Rassemblement Féminin, mené par la Martiniquaise Paulette NARDAL.

VOICI LA VIDEO

Siège de contestations au 19^ème siècle avec l’affaire BISSETTE, Sainte-Marie fut le berceau de luttes sociales telles les grèves de 1892 ou de 1900.  Sainte-Marie vit naître Joseph Marie-Samuel Lagrosillière (affectueusement surnommé Lagro) : ce petit fils d’esclaves qui fut maire de sa commune natale, député à l’Assemblée nationale, et fondateur du parti socialiste.

Sainte-Marie fut le haut lieu de traditions culturelles : la vannerie caraïbe au Morne des Esses, et -au quartier Bezaudin- le fameux bèlè (danse et musique valorisées par Anca BERTRAND et pratiquées par Ti-Emile Cazerus ou encore Ti-Raoul).

Entre 1963 et 1973, Sainte-Marie perdit plusieurs centaines d’hectares de canne à sucre, soit une chute de 47% des surfaces plantées.

 Une pensée toute particulière pour Catherine MAURICE, mon épouse et ma complice. Un amical souvenir pour ces compagnons du temps des copains : Max SALVON, Jeff FLORENTINY, Jean-Marie PARA... Tous présents au moment du tournage.

C’est dans ce contexte que Madame NOGARD, enseignante retraitée, poursuivit l’activité lancée par son père qui lui disait :"Aux lendemains qui chantent, je préfère les lendemains qui mangent ».

*****

ELLA a disparu. Et de nos jours, confitures ou conserves alimentaires,ils sont appellés « PIL » (Produits de l’Industrie Locale). Ils bénéficient désormais, en Martinique, des techniques de fabrication les plus avancées.

Madame NOGARD nous a quittés en 1992.

Que cette vidéo serve d’hommage à cette femme de Martinique !
 

 C’était la Martinique des années 70 !

 

Jean-Pierre MAURICE

Remerciements : Une pensée toute particulière pour Catherine MAURICE, mon épouse et ma complice. Un amical souvenir pour ces compagnons du temps des copains : Max SALVON, Jeff FLORENTINY, Jean-Marie PARA... Tous présents au moment du tournage.

Vingt ans, loupe en main : Martinique, Alex DOENS parle

VIENT DE PARAITRE : « Vingt ans, loupe en main », un livre d’Alex DOENS

A quelques mois de la création de la Collectivité Territoriale de Martinique,  Alex DOENS publie son livre « Vingt ans, loupe en main » paru en mai 2015.



Alex DOENS, auteur du livre Vingt ans loupe en main

 

Selon le dictionnaire, la politique est l’ensemble des discours, actions et réflexions ayant pour objet l’organisation du pouvoir au sein d’une société. Mais c’est aussi l’art de conquérir, exercer et conserver le pouvoir dans les institutions gouvernant la vie collective, et en particulier dans l’Etat. Toutes idées qui ont inspiré Alex DOENS dans sa recherche et sa réflexion personnelles sur l’art de mettre la politique au service de la collectivité, tout particulièrement bien sûr dans son île de la Martinique.

Alex DOENS, qui fonda en 2003 le parti DSL (Démocratie Sociale et Libérale), se propose aujourd’hui de décoder la situation de la Martinique.

Il espère ainsi, au moyen de ce recueil d’opinions, enclencher une véritable démarche citoyenne collective.

 

Interview d’Alex DOENS, auteur du livre « Vingt ans, loupe en main »

 

 

Alex DOENS, qui êtes-vous ?

Je suis un Martiniquais de 58 ans, informaticien, et engagé de longue date dans la recherche d'amélioration du cadre de vie en société. 

 

 Pourquoi ce livre ?

Ce livre, comme d'autres mais avec un regard différent, répond à une nécessité d'avoir une trace écrite des éléments qui structurent notre cadre de vie: observations, diagnostic, propositions de solutions. L'organisation du propos permet une lecture thématique pouvant faciliter une lecture conventionnelle.

Toutefois le point fort de l'ouvrage est ce recueil chronologique d'articles précédemment publiés dans la presse locale et qui décrit le cheminement ayant abouti à l'élaboration de la CTM de Martinique dont l'élection se fera en décembre 2015. Bien que le principe de constitution de cette collectivité ne doive pas être remis en cause, toutes les anomalies garnissant sa mise en oeuvre sont pointées de façon à ce que le choix électoral qui sera fait en décembre le soit en ayant mesuré toutes les conséquences de ce futur et nécessaire acte de vote.

 

 Pourquoi maintenant, ce livre ?

Ce livre arrive à un moment de convergence entre le poids suffisant de mon vécu, la disponibilité en temps pour une telle entreprise, et l'urgence de prendre conscience de la nécessité d'agir maintenant car très vite ce sera trop tard

 

Alex DOENS, dites-nous : qu'attendez-vous que votre lecteur tire de ce livre ?

Ce qui est attendu du lecteur ? Je dirais :

• un peu d'effort,
• beaucoup d'indulgence,
• et une énorme invitation à exercer sa citoyenneté en ne délégant à quiconque son droit à la réflexion personnelle au service du collectif.

 

Propos recueillis par : Jean-Pierre MAURICE

 

 

 

Mexico : visite au musée Soumaya

Notre première visite dans la ville de Mexico fut pour le musée d'art Soumaya.

 

Création du milliardaire mexicain Carlos Slim, l’un des hommes les plus riches du monde, ouvert en 2011, le musée Soumaya est un bâtiment recouvert d’aluminium

Catherine MAURICE et Jean-Pierre MAURICE devant le musée Soumaya

On y trouve la plus grande collection de sculptures de Rodin en dehors de France.

On peut y voir le bain de Tehuatepantec : une mosaïque de Diego Rivera.



Diego Rivera : le bain de Tehuatepantec (détail)

Diego Rivera est le père du muralisme mexicain.

Après une formation de peintre en Espagne et à Paris , il revient au Mexique en 1921, peu après la révolution. C’est l’époque de la naissance du concept muralismo. Mettre l’art à la portée du peuple : les fresques peintes sur les édifices publics devaient illustrer les thèmes de l’identité mexicaine.

Considéré comme beaucoup comme l’initiateur de l’identité mexicaine, Diego Rivera est l’auteur de dizaines de fresques dans les bâtiments publics.

L’une de ses épouses fut la peintre Frida Kahlo, la plus célèbre artiste du Mexique.

Mexico. Avril 2015.

Jean-Pierre MAURICE

EDWY PLENEL en MARTINIQUE : UN GRAND MOMENT DE LUMIERE !

« Je crois vraiment que nous vivons des temps qui nous requièrent ». Edwy PLENEL

Je croyais connaître Edwy PLENEL, pour avoir suivi son parcours journalistique.

 

 LE FONDATEUR DE MEDIAPART

Notamment depuis son livre « La part d’ombre » qui dénonça le système secret du président François Mitterand. J’appréciais la réussite et la pugnacité tranquille et régulière de cet ancien trotskiste fondateur de Médiapart, toujours prêt à révéler les vérités qui dérangent, qu’elles soient de droite comme de gauche.

Mais j’ignorais beaucoup de ses qualités intellectuelles et humaines que je découvris ce soir du 27 mars 2015, lors d’une conférence donnée à l’Atrium, à Fort-de-France.

Edwy PLENEL

L’OMBRE GAGNE

Selon Edwy Plenel, l’ombre gagne, comme l’écrivit si bien Aimé Césaire. Et on assiste à l’exacerbation des identités (ces identités racines dans la pensée d’Edouard Glissant), dans un France où le citoyen est devenu spectateur.

Mais il y a plus : Les institutions françaises ont installé un pouvoir présidentiel sans contrôle, engendrant une culture démocratique insuffisante. Les partis ont développé une vision économique. Toutes choses qui préparent le terrain pour rogner nos libertés en nous promettant la sécurité.

 

CONTRE LES ASSASSINS DE L’AUBE

Selon Edwy Plenel, contre les assassins de l’aube, ce n’est pas la vision économique de la politique développée par les partis qui nous sauvera. Et l’accident démocratique peut arriver  (l’extrême-droite à la présidence de la République).

Et Edwy Plenel de conclure : « Je crois vraiment que nous vivons des temps qui nous requièrent ».

 

Jean-Pierre MAURICE

 

 

 

 

Les femmes aussi : 8 mars, journée internationale de la Femme

Je pense que le temps est venu d’une nouvelle société matriarcale (Niki de Saint Phalle)

8 mars. Né de l'histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain, le 8 mars est  une journée de manifestations à travers le monde. Pour revendiquer l'égalité et de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société.

En guise d’hommage aux femmes du monde entier, je citerai Niki de Saint Phalle (1930-2002).

Niki de Saint Phalle dans sa jeunesse

 

Niki de Saint Phalle est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXe siècle. Plasticienne, peintre, sculptrice.

Niki de Saint palle : peinture à la carabine

Connue du grand public pour ses célèbres « Nanas », son oeuvre s’impose également par son engagement politique et féministe et par sa radicalité.

 « Le communisme et le capitalisme ont échoué. Je pense que le temps est venu d’une nouvelle société matriarcale Vous croyez que les gens continueraient à mourir de faim si les femmes s’en mêlaient ? Ces femmes qui mettent au monde ont cette fonction de donner vie Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’elles pourraient faire un monde dans lequel je serais heureuse de vivre. » Niki de Saint Phalle

Niki de Saint Phalle : exposition au Grand Palais à Paris

Un monde dans lequel nous serions heureux de vivre

Pour ma part, j’ai véritablement découvert Niki de Saint Phalle en février 2015, lors d’une grande exposition qui lui était consacrée au Grand Palais, à Paris.

Jean-Pierre MAURICE et Niki de Saint Phalle au Grand Palais

J’y ai découvert ses relations incestueuses avec son père, sans doute à l’origine de ce caractère rebelle. Mais aussi une conception pragmatique que je partage entièrement. Un nouveau regard porté sur l’avenir du monde et qui mérite qu’on y réfléchisse :

Ces femmes qui mettent au monde ont cette fonction de donner vie Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’elles pourraient faire un monde dans lequel nous serions heureux de vivre. 

Puissent tous nos politiques –hommes et femmes- s’inspirer de cette vision non pas tant féministe que terriblement réaliste.

Martinique. 8 mars 2015

Jean-Pierre MAURICE. 

France : vous avez dit banlieues ?

Après Charlie, que doit-on penser de la France des banlieues d’aujourd’hui ?

Autant l’avouer, nous cherchons tous des réponses à cette très stratégique question.

C'est aussi l’objet d’un livre de Jean-Pierre MAURICE : France : banlieues, vous avez dit « banlieues » ? .

Jean-Pierre MAURICE à Paris

Dans 'France : banlieues, vous avez dit « banlieues »', cette question plus que jamais dans l’air du temps est au centre de la réflexion avec le condensé d’un remarquable article du sociologue Cyprien Avenel, paru dans la revue CAIRM.

Selon François Chérèque, la crise des banlieues nous explose à la figure ; le départ pour le jihad est le signe d’un défaut d’intégration ; et le refus des jeunes de suivre la minute de silence en mémoire des victimes est le signe qu’ils se sentent discriminés.

Mais le constat est là : des familles qui se sentent mises de côté, abandonnées, oubliées de la République.  Avec comme un regret des espoirs des années 80.

93. Banlieues, ségrégation, immigration. Racisme, chômage, violences urbaines. Politique de la Ville, multiculturel, intégration. Marche des Beurs, zones de non-droit, ghettos...

 

Comment en est-on arrivés là ?

 

 En présentant cette analyse de Cyprien Avenel selon laquelle ' la question des « banlieues » renvoie à des mécanismes de ségrégation et à des logiques de stigmatisation ', Jean-Pierre MAURICE, diplômé de sociologie de l’université de Bordeaux, revient à ses premières amours.

 

France : banlieues, vous avez dit « banlieues » : un livre de Jean-Pierre MAURICE.

Bientôt disponible sur Amazon

France : liberté, égalité, fraternité

Liberté, égalité, fraternité : réaffirmer la devise et l’idéal républicains

Les tueries des 7 et 8 janvier 2015, commises en France, à Paris, à la rédaction du journal de Charlie Hebdo et à l’Hyper Cacher sont inadmissibles. Mais, plus encore, grande fut la stupéfaction des Français en apprenant que certains d’entre eux avaient refusé  de respecter une minute de silence au lendemain des attentats.

UNE LIBERATION DE LA PAROLE SUR DES SUJETS QUE L’ON CROYAIT TABOUS

Le choc du terrorisme -extérieur et intérieur- a entraîné une incroyable journée de marche républicaine et aussi une libération de la parole sur des sujets que l’on croyait tabous.

Je suis Charlie : marche républicaine du 11 janvier 2015

TERRORISME, BANLIEUES, VIVRE ENSEMBLE

Au-delà des interrogations sur la place de la religion ou sur l’état des banlieues, ce mouvement de prise de parole s’est étendu jusqu’au doute sur l’avenir de la France accusée d’aveuglement ou même de faiblesse morale face à des problèmes depuis longtemps bien posés mais mis « sous le tapis ».

En effet : terrorisme, banlieues, vivre ensemble… nul ne sait aujourd’hui si la société française saura apporter des réponses fermes et efficaces à toutes ces questions.

En réalité, face au gangstéro-intégrisme, les nécessaires dispositifs juridique et carcéral ne suffiront pas. Il faudra sans doute  également prendre en charge le mal-être des enfants perdus de la République.

 

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE

Et surtout, la France doit désormais croire en elle-même, en utilisant l’un de ses meilleurs atouts : l’humanisme de son fameux triptyque « liberté, égalité, fraternité ».

Citant ainsi la psychanalyste Julia Kristeva «En proclamant la laïcité, nous en faisons souvent une religion. Il faudrait que la laïcité reprenne l’œuvre des Lumières, qu’elle nous protège de ce que la religion a de liberticide… ».

 

TOURNER LE DOS AU PESSIMISME

La première conséquence de cette démarche serait de tourner le dos au pessimisme et d’offrir des perspectives nouvelles. N'est-ce pas ?

 

Jean-Pierre MAURICE

Les enfants perdus de la République

Après le discours plein de lucidité sur l’état de la France de Gilles Kepel, Malek Boutih,  Lydia Guirous, un point de vue de Jean-Pierre MAURICE sur les enfants perdus de la République.
 

France : je suis solidaire des valeurs de la République

On croyait la France à terre, avec la terrible fusillade  de Charlie Hebdo, résultat d’une fatwa contre le rédacteur en chef de cet hebdomadaire satirique français. Mais la suite nous a montré que non. Blessé, en état de choc, le pays s’est redressé, aux cris de « Je suis Charlie », lors d’une incroyable journée de « marche républicaine ».

Mais on ne peut s’empêcher de ressentir une certaine appréhension : les solutions d’hier seront-elles à la hauteur de la tâche qui nous attend au lendemain de ce 11 janvier 2015 ? Comment répondre au terrorisme ?

La France est d’autant plus touchée qu’elle a été la cible de ses fils Français de France, enfants perdus de la République.

Attention, en effet : des fractures profondes apparaissent aujourd’hui, révélant ici ou là, au moment de la minute de silence à la mémoire des victimes, qu’une partie de la jeunesse n’adhère pas à l’idéal de la République. Et ça, c’est plus grave.

 

La France doit désormais croire en elle-même et mieux faire pour inciter tous ceux qui demeurent sur son sol, au respect des valeurs de la République. Son avenir est à ce prix.

Jean-Pierre MAURICE