Je suis né dans une île amoureuse du vent...

Bonjour à tous.

C’est moi : jp

Je suis né dans une île amoureuse du vent…

Je suis Martiniquais et je vis au pays.

Voyages, culture, musique : tout m’intéresse, d’ici ou d’ailleurs.

J'aime : la cuisine de mon pays, lire un bon livre, le zouk et le blues, la biguine et le gwoka...


Eternel actif, je rêve de satisfaire mes passions d'humaniste et mon envie d'être utile.


Ma devise : "Exister est un fait, vivre est un art" (Frédéric LENOIR)




jeudi, décembre 08, 2011

PLAISIRS DE L'ART : MES 5 TABLEAUX DE REVE

Dans un précédent message intitulé «LES GRACES DU PETIT PALAIS», je vous avouais mon amour -que je crains éternel- pour l’art figuratif.

Sans grands mots, j’ai donc choisi de vous présenter ici 5 tableaux que j’adore.

Une façon pour moi de vous faire partager un peu de mon amour de l’art et de la peinture :



La bohémienne de Frans Hals
Le berceau de Berthe Morizot

Le Nègre Scipion de Paul Cézanne
Le mendiant d'Utrillo


La toilette d'Esther de Théodore Chassériau


Et comme on dit chez nous : A +

Jean-Pierre MAURICE




mardi, septembre 27, 2011

Mondialisation : le monde déglingué ?


Sans vouloir tomber dans le pessimisme économique et social, c’est , en ces temps de crise, des essais de la rentrée que sera fait ce message.

Parmi ces essais donc qui viennent de paraître, il ne sera pas question ici –ou du moins pas cette fois- du livre L'art du bonheur dans un monde incertain  du Dalaï-Lama interviewé par Howard Cutler.

Ni même des nouveautés telles :
Le rêve français de François Hollande
La République des mallettes de Pierre Péan
Sarko m’a tuer de Gérard Davet et Fabrice Lhomme
L'Echéance. Français, vous n'avez encore rien vu  de François de Closets, Irène Inchauspé


C’est un petit ouvrage qui a fait l’objet de mon choix, je veux dire : Votez pour la démondialisation ! La République plus forte que la mondialisation de Arnaud Montebourg, (préface d’Emmanuel Todd)




Selon  Arnaud Montebourg, la mondialisation est une escroquerie que nos dirigeants nous ont infligée pendant vingt ans et qui s’est retournée contre nous.
Et l’auteur de nous présenter en quelques histoires ordinaires le monde irrespirable qu’on nous a vendu.

Parmi les victimes par millions de la mondialisation, il nous présente Chantal, et Lysiane les teinturières, Andreas le menuisier allemand, Gina qui fait le ménage,  Barbara de Cleveland, Liu Lei et Zhang Li les ouvriers chinois, Mohan le paysan indien, Turan et Michal les routiers qui ne se connaissent pas entre eux.

Il nous présente la mondialisation comme une sorte de cordon invisible et fatal entre chaque travailleur, quel que soit son pays, et où qu’il travaille dans les économies du monde.

Une mondialisation faite de délocalisations dans les pays à moindre coût, de concurrence entre les travailleurs et de pression sur les salaires et les normes sociales, de dévaluation du travail, d’écrasement par les multinationales.

Selon Arnaud Montebourg, il faut être courageux  et Il n’y aura pas d’autre solution que d’ouvrir un nouveau chemin politique.
Et il présente alors un programme de démondialisation que je vous laisse le soin de découvrir.


Pour ma part, je me suis souvent demandé où va le monde, dans sa course à la mondialisation.
Et j’ai trouvé dans cet ouvrage à la fois une description simple, claire et brève des difficultés économiques des peuples du monde entier et un désir d’en sortir.

 « Votez pour la démondialisation » est selon moi une pierre dans la construction de l’édifice pour un monde meilleur.

N’est-ce pas ?

Et comme on dit chez nous : A  +

Jean-Pierre MAURICE

samedi, septembre 17, 2011

Retraite : les 3 bonheurs du retraité

Je suis retraité.
Mais, non : ce n'est pas moi, sur la photo !











Je suis retraité. Et, de la retraite, je m’en vais vous dire : 2 ou 3 choses que je sais d’elle.


LE BONHEUR DU PETIT MATIN
Ah, le bonheur du petit matin, quand tout au fond de son lit on savoure l’idée d’être libre de son temps et de sa vie de jeune retraité.
Certes, cette sensation n’est offerte qu’à son heure, c’est-à dire lorsque l’on est parvenu à être soi-même suffisamment détendu face à sa nouvelle vie.

UN PETIT PLAISIR
Dans mon jardin, j’ai la chance d’avoir un citronnier. Et je vais vous confier un secret : j’adore l’heure du punch (avec modération bien sûr). Le rhum ? Le rhum Saint-Etienne. Du rhum vieux HSE Saint Etienne que je consomme, avec art et modération, accompagné de miel et d’une petite tranche de citron vert –du jardin de préférence !

Honneur au rhum de la Martinique  si bien vanté  par l'écrivain Patrick CHAMOISEAU ( Elmire des 7 bonheurs, Confidences d'un vieux travailleur de la distillerie Saint Etienne -1995 ) :
«  J’ai connu la coupe, le palan, le broyage. J’ai brassé le ferment dans les cuves. J’ai manié les colonnes à distiller.
 J’ai vu goûter le cœur de chauffe, mis le rhum en tonneau… J’ai tout vu, tout manié, tout entendu…
 Beaucoup ont mendié devant ma case le secret de ce rhum du Gros-Morne que le monde nous envie. Ils ont perdu leur temps. Je ne leur ai fout’ rien dit " 



UNE RETRAITE ACTIVE
Mais, vous vous en doutez, une retraite ne saurait être faite uniquement de douceur du lit et d’alcool fut-il du bon rhum.
Pour ma part, je vois cette vie nouvelle comme un nouveau challenge –tout à fait personnel celui-là, et qui constitue le 3ème bonheur du retraité : une retraite active.
Car le retraité idéal est selon moi un retraité A P U P O :
Je veux dire :
ACTIF
POSITIF
UTILE
PAISIBLE et
ORGANISE

Mais nous y reviendrons ….
Donnez-moi donc de vos nouvelles.

Et vive la vie !


Et comme on dit chez nous : A  +

Jean-Pierre MAURICE

mercredi, août 31, 2011

Se désencombrer de l'inutile


Bien être : un Poletti pour l’été

Pour l’été 2011, pas d’essai de Jacques ATTALI ni même de polar à la Maxime CHATTAM. Non !
 Mais du nord au sud, de l’est à l’ouest  de la France, un petit ouvrage qui, je l’avoue, ne m’a jamais quitté. 



C’est sur les quais de Paris, non loin de la cathédrale de Notre Dame, dans une petite librairie que vous connaissez peut être, que je me le suis procuré : je veux parler du  livre « Se désencombrer de l’inutile », écrit à quatre mains par Rosette POLETTI et Barbara DOBBS et publié en 2008 aux éditions Jouvence.

Je connaissais Rosette POLETTI et Barbara DOBBS pour avoir lu avec profit en 2004 leur écrit ‘bouddhiste’ intitulé « La compassion pour seul bagage ». Mais j‘étais loin d’imaginer quel bonheur j’allais tirer cet été de leur publication sur le désencombrement. 

Mettre un peu d’ordre dans sa vie n’a jamais fait de mal à personne, n’est-ce pas ! 
Mais c’est à un tout autre exercice que nous invite cet ouvrage qui distingue, chapitre après chapitre, quatre types de désencombrement :

-          Le désencombrement sur le plan matériel d’abord, bien sûr, qui consiste à se défaire de ce qui est devenu superflu dans nos armoires et dans nos placards (vieux vêtements, etc…)

-          Le désencombrement sur les plans mental et cognitif ensuite qui nous aide à écrémer nos croyances, nos habitudes, nos idées fixes, nos craintes non-fondées

-          Le désencombrement sur le plan émotionnel afin d’évacuer ses haines, ressentiments, rancunes, deuils

-          Le désencombrement sur le plan spirituel enfin, afin de trouver en nous-mêmes  la liberté intérieure.

Dépassant donc le simple désencombrement matériel, ce petit livre nous invite, au fond, à :
  • Reprendre le contrôle de notre vie
  • Définir ce qui est essentiel pour nous
  • Privilégier dans notre vie ce qui est beau, sain et bon.

Le titre de l’ouvrage peut paraître excessif ; j’aurais peut-être plutôt choisi de parler de superflu plutôt que d’inutile à désencombrer. Mais je suis sorti de cette lecture et de ce compagnonnage, spirituellement plus clair, plus riche et plus calme, et bien décidé à mettre en pratique cette philosophie du désencombrement.

Pour ma part, j’en retiendrai plusieurs maximes propres à mon progrès personnel.
Et je vous soumettrai cette pensée des auteurs :

«  L’essentiel n’est pas ce qui s’est produit dans la vie d’un être humain, c’est sa capacité à lâcher prise, à se désencombrer des scories de son existence pour n’en garder que le métal précieux ».

Bonne reprise à tous !

Et bonne année 2011 - 2012 !

JP

Jean-Pierre MAURICE

dimanche, juin 26, 2011

Coup de senne en Martinique

Pour les amateurs, ce court extrait d’une vidéo issue d’un film super huit que j’ai tourné en Martinique, à la fin des années 1970.

Cette scène de pêche a été filmée du côté du Carbet, sur la côte caraïbe, au nord de l’île de la Martinique.



Des barques de pêcheurs mettent à l’eau, en arc de cercle, un filet (la senne) qui est alors tiré jusqu’à terre, à la main, par des hommes et des femmes, ramenant les poissons jusqu’au sable de la plage.

Le coup de senne est une forme de pêche traditionnelle de Martinique, propre au nord de l’île, et que j’ai bien connue dans mon enfance, au Carbet, la commune d’origine de ma famille.

La pêche à la senne y était pratiquée dans ses différents moments :
-         -  la point’ di jou (5 heures du matin)
-         -  an 9 vè (9 heures du matin)
-         - an 2 zè (2 heures de l’après-midi)
-         - déboukman (5 heures de l’après-midi, c’est-à-dire une senne à la tombée de la nuit).

Son importance était grande dans l’économie de subsistance, puisque toute personne ayant tiré la senne avait droit à un lot (une part du poisson pêché) à condition bien sûr que le filet ait ramené suffisamment de poissons. Dans les communes côtières, ce lot, préparé avec le fruit à pain (fruit de l’arbre à pain) constituait une source de repas "gratuit".

La senne, spectacle qui attire bien des curieux, est aujourd’hui réglementée afin de préserver la ressource marine. 

Jean-Pierre MAURICE

Avec cette vidéo, je souhaite à tous d'excellentes vacances et je vous dis : A BIENTOT !

dimanche, juin 12, 2011

LA RECETTE DU BONHEUR



La recette du bonheur


Entoure-toi toujours
d'amour et d'amitié

Ne ferme pas la porte
aux opportunités

Rapproche-toi toujours
davantage de tes rêves

Si le monde ne change pas,
avec lui fais la trêve

Garde toujours intacte
ta soif de découverte

Mais surtout sois porté
par l’espoir et la foi

Et que la joie de vivre
rayonne autour de toi.

*****

Et, comme on dit chez nous : A +
Jean-Pierre MAURICE

dimanche, mai 29, 2011

Délices du (Petit) Palais

LES GRACES DU PETIT PALAIS


C’est par un mois de janvier que mes pas m’avaient conduit jusqu’au Petit Palais.

Non loin de la Seine et des Champs Elysée, je recherchais une exposition de Reporters Sans Frontières.

Mais c’est avec un tout autre art que celui de la photographie que j’avais, sans le savoir, rendez-vous ce jour-là.

Il faut que je vous dise. J’ai visité les musées de Paris et de Barcelone, de New York ou de Berne, mais je garde encore tout au fond de moi un amour -que je crains parfois éternel- pour la peinture figurative. Et c’est en réalité deux sculptures et un tableau qui m’ont, en ces heures de grand froid parisien, transporté de bonheur.

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Mon premier coup de coeur fut donc, ce jour là, Eve, une statuette en marbre, sculptée par Aimé-Jules Dalou (1838-1902), représentant une adolescente gracile dans un nu charmeur.



Sans doute davantage porté vers des rondeurs moins juvéniles, j’allais donc passer mon chemin lorsque mes yeux se portèrent sur le fin modelé des doigts de pieds du modèle. Je reconnus alors la beauté de l’ensemble.
A l'opposé de la Venus doïdalsas - sculpture célèbre pour sa grâce, son idéal de beauté et sa sensualité -,  on est touché ici par la naïveté du modèle. 

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Mon second coup de coeur, sans doute le plus sage, fut une sculpture de 1876 d’Emile CHATROUSSE : une parisienne.



Une jeune femme vêtue à la dernière mode et tenant un bouquet de fleurs à la main. Tant de grâce et de coquetterie « modernes » m’ont, je l’avoue, stupéfié.

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Mon troisième coup de coeur, je le découvris devant une toile de Gustave COURBET : le sommeil.



Courbet est souvent cité comme le peintre de la femme et de la sensualité.  Ce tableau de 1866, d’un érotisme sulfureux, représente 2 femmes en plein sommeil : belles et abandonnées l’une auprès de l’autre, la brune et la rousse.

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Eve, une parisienne, ou le sommeil : je n’ai pas pu résister au plaisir de vous faire partager ma découverte de ce jour d’hiver parisien, et mon bonheur face à ces grâces du Petit Palais, à cet hymne -en trois temps- à la féminité.

Si vous passez par là, faites-moi donc signe...

Et, comme on dit chez nous : A +

Jean-Pierre MAURICE

samedi, mai 07, 2011

ALLEZ MARTINIQUE

Hommes et Femmes célèbres & Figures Populaires de la Martinique

C’est à un parcours dans le passé que je vous invite aujourd’hui, grâce à la revue « Les Cahiers du Patrimoine », éditée par le Conseil Régional de Martinique, qui a publié en juin 2010 son numéro 29 consacré aux «Hommes et Femmes célèbres & Figures Populaires de la Martinique ».

Revue « Les Cahiers du Patrimoine », éditée par le Conseil Régional de Martinique


Ce numéro nous révèle et nous rappelle qu’ici comme ailleurs, des hommes et des femmes exceptionnels ont vécu … et laissé des traces.

J’ai donc choisi  : 3 femmes qui m’ont fait rêver, et un homme dont j’ai découvert l’existence à la lecture –passionnante- de cette belle revue.

Jean-Pierre MAURICE

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Joséphine, l’Impératrice mal aimée en Martinique

Joséphine, l'Impératrice mal aimée en Martinique


Née aux Antilles (Martinique ou Sainte-Lucie ?), elle a vécu dans son enfance sur l’habitation familiale aux Trois Ilets, qui comptait en 1759 plus de 150 esclaves.  Napoléon Bonaparte l’épouse civilement le 8 mars 1796. Puis divorcera d’elle en décembre 1809.

Sa statue -à la tête coupée en raison de son supposé rôle auprès de Napoléon dans le rétablissement de l’esclavage- est disposée sur la Savane de Fort de France.

Dans un article très documenté, Lyne-Rose BEUZE nous renseigne sur les qualités et les défauts de Joséphine, ainsi que sur sa vie qui dit-elle « ne peut laisser indifférent ». L’auteur poursuit … il est dommage que la Martinique ne tire pas un meilleur profit de ce personnage mondialement connu et suscitant l’envie chez nos voisins de Sainte-Lucie, dont un grand historien n’hésita pas à lancer : «  si zot pa léy, ba nouy… » (si vous n’en voulez pas, donnez la nous). ».
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Léona Gabriel

Léona GABRIEL


Je croyais connaître Léona GABRIEL, du moins par son livre « Ca ! c’est la Martinique » publié en 1966. Offrant à tous biguines de Saint-Pierre et grands classiques de la musique martiniquaise, cet ouvrage est bien plus qu’un recueil ‘paroles et musique’ de chansons –avec partition s’il vous plaît-, puisqu’il contient également une présentation « vieille France » de chaque morceau ainsi que de nombreuses photos noir et blanc d’époque.
C’est à Sully CALLY que revient l’honneur de nous présenter Léona : « belle, considérée parmi les plus belles femmes du pays, cette jeune mulâtresse pleine de charme a la voix séduisante ». Née en 1891 dans la région de Rivière Pilote, elle passe son enfance à Cayenne, puis, vedette de la chanson créole, parcourt la Martinique.

En 1920, elle débarque à Paris où « elle rencontre Dany DERFF, talentueux compositeur d’origine russe, qui devient son mari et prend en main sa carrière ». « Quelques années plus tard, de nouveau seule, elle se rapproche du milieu antillais et intègre l’orchestre de Stellio dont elle devient la chanteuse attitrée ».

Merci à Sully CALLY de nous avoir ainsi restitué un peu de la vie de cette grande dame qui mourut en 1971.

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Manon Tardon

Manon TARDON


Sur le sentier entre Prêcheur et Grand Rivière en Martinique, j’avais entendu parler de cette femme énigmatique qui vivait dans une propriété isolée et maniait, dit-on, le fusil. Merci donc à Martine FLANDRINA d’avoir  éclairé ma lanterne à propos de cette fille de notable née le 17 aôut 1913 à Fort de France.

Son père Ashton TARDON…, riche propriétaire terrien, produit sur son habitation de l’Anse Couloeuvre au Prêcheur, de la canne à sucre, du citron et  du cacao " .

Après le baccalauréat, Manon rejoint la métropole et se marie avec le Guadeloupéen Jack SAINTE-LUCE-BANCELIN. Lorsqu’éclate la 2ème guerre mondiale, Jack rejoint la Résistance.  Manon s’engage, elle, dans le corps des auxiliaires féminines de l’armée de terre (AFAT), l’armée française ne confiant à l’époque aux femmes que des tâches auxiliaires. « Son engagement dans la guerre et la Résistance lui valent la Croix de guerre 1935-1945 avec palmes ».

Avec son époux, elle retourne à la vie civile en Martinique en 1946. Mais le patrimoine familial a périclité.
Et " Manon TARDON est passée de la lumière des mondanités parisiennes au silence et à la solitude de l’Anse Couloeuvre…"

"Retrouvée sans connaissance au pied de l’escalier de sa chère maison de l’Anse Couloeuvre, Manon TARDON meut à l’hôpital le 23 décembre 1989".

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Zwazo

ZWAZO : Antoine TANGAMEN


C’est Gerry l’Etang qui présente le récit de vie d’Antoine TANGAMEN dit Zwazo :

« Zwazo est né sur l’habitation Gradis à Basse Pointe, le 2 janvier 1902. ‘Ce jour là, je criais comme un oiseau. Alors la Négresse qui avait accouché ma mère me surnomma Zwazo’. Il était le petit fils d’une immigrante indienne enlevée dans la Présidence du Madras et convoyée en Martinique ».

Commandeur d’habitation, il mourut en en avril 1992.

Zwazo « fut le témoin d’un siècle de condition indienne dans une commune du nord de la Martinique, vécut les transformations de l’économie de plantation, sa disparition. Son autorité en matière d’hindouisme martiniquais en avait fait l’interlocuteur principal de ceux qui, ethnologues ou non, pressentaient qu’avec lui disparaîtrait tout un monde ».

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Voilà !

J’espère, par ces quelques extraits,  vous avoir donné l’envie d’en savoir plus et par conséquent de vous procurer et de lire ce numéro 29 des Cahiers du Patrimoine.

De cette lecture, je suis sorti, pour ma part, plein de respect  pour ces hommes et ces femmes célèbres ou populaires qui nous ont précédés, et animé du désir d’en savoir encore plus sur mon pays Martinique.

Pas vous ?

Et comme on dit chez nous : A +

Jean-Pierre MAURICE