Je suis né dans une île amoureuse du vent...

Bonjour à tous.

C’est moi : jp

Je suis né dans une île amoureuse du vent…

Je suis Martiniquais et je vis au pays.

Voyages, culture, musique : tout m’intéresse, d’ici ou d’ailleurs.

J'aime : la cuisine de mon pays, lire un bon livre, le zouk et le blues, la biguine et le gwoka...


Eternel actif, je rêve de satisfaire mes passions d'humaniste et mon envie d'être utile.


Ma devise : "Exister est un fait, vivre est un art" (Frédéric LENOIR)




dimanche, mai 29, 2011

Délices du (Petit) Palais

LES GRACES DU PETIT PALAIS


C’est par un mois de janvier que mes pas m’avaient conduit jusqu’au Petit Palais.

Non loin de la Seine et des Champs Elysée, je recherchais une exposition de Reporters Sans Frontières.

Mais c’est avec un tout autre art que celui de la photographie que j’avais, sans le savoir, rendez-vous ce jour-là.

Il faut que je vous dise. J’ai visité les musées de Paris et de Barcelone, de New York ou de Berne, mais je garde encore tout au fond de moi un amour -que je crains parfois éternel- pour la peinture figurative. Et c’est en réalité deux sculptures et un tableau qui m’ont, en ces heures de grand froid parisien, transporté de bonheur.

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Mon premier coup de coeur fut donc, ce jour là, Eve, une statuette en marbre, sculptée par Aimé-Jules Dalou (1838-1902), représentant une adolescente gracile dans un nu charmeur.



Sans doute davantage porté vers des rondeurs moins juvéniles, j’allais donc passer mon chemin lorsque mes yeux se portèrent sur le fin modelé des doigts de pieds du modèle. Je reconnus alors la beauté de l’ensemble.
A l'opposé de la Venus doïdalsas - sculpture célèbre pour sa grâce, son idéal de beauté et sa sensualité -,  on est touché ici par la naïveté du modèle. 

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Mon second coup de coeur, sans doute le plus sage, fut une sculpture de 1876 d’Emile CHATROUSSE : une parisienne.



Une jeune femme vêtue à la dernière mode et tenant un bouquet de fleurs à la main. Tant de grâce et de coquetterie « modernes » m’ont, je l’avoue, stupéfié.

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Mon troisième coup de coeur, je le découvris devant une toile de Gustave COURBET : le sommeil.



Courbet est souvent cité comme le peintre de la femme et de la sensualité.  Ce tableau de 1866, d’un érotisme sulfureux, représente 2 femmes en plein sommeil : belles et abandonnées l’une auprès de l’autre, la brune et la rousse.

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Eve, une parisienne, ou le sommeil : je n’ai pas pu résister au plaisir de vous faire partager ma découverte de ce jour d’hiver parisien, et mon bonheur face à ces grâces du Petit Palais, à cet hymne -en trois temps- à la féminité.

Si vous passez par là, faites-moi donc signe...

Et, comme on dit chez nous : A +

Jean-Pierre MAURICE

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