Je suis né dans une île amoureuse du vent...

Bonjour à tous.

C’est moi : jp

Je suis né dans une île amoureuse du vent…

Je suis Martiniquais et je vis au pays.

Voyages, culture, musique : tout m’intéresse, d’ici ou d’ailleurs.

J'aime : la cuisine de mon pays, lire un bon livre, le zouk et le blues, la biguine et le gwoka...


Eternel actif, je rêve de satisfaire mes passions d'humaniste et mon envie d'être utile.


Ma devise : "Exister est un fait, vivre est un art" (Frédéric LENOIR)




samedi, mars 08, 2014

MARTINIQUE : où va l'école ?


Dans une récente et subtile interview accordée au magazine l’Etudiant, Mme Catherine Bertho-Lavenir -rectrice de l’académie de Martinique, dresse  le portrait d’aujourd’hui et de demain de l’école et de l’université en Martinique.

Le sujet est d’importance et n’est pas sans inquiéter maints observateurs du microcosme martiniquais. A l’université bien sûr : éclatement de l'Université des Antilles et de la Guyane (UAG), querelles intestines, fuite des étudiants…  Mais aussi dans les lycées et collèges où bon nombre de chefs d’établissements portent avec foi, courage, intelligence et persévérance les espoirs d’une Martinique de l’effort et de la réussite.
Pour sa part, la rectrice de l’académie de la Martinique, qui reconnaît que «les familles attendent beaucoup de l'école »  esquisse un constat :


Catherine Bertho-Lavenir (rectrice de Martinique)



-Pour l’université d’abord :

« L'UAG a de très bons enseignants et un fort potentiel. En outre, elle occupe un créneau sur lequel elle n'a pas vraiment de concurrents. C'est l'avant-poste de l'enseignement supérieur en France pour les États-Unis, l'Amérique centrale et les Caraïbes. »


Puis pour l’école :

« La société caraïbe combine un taux de chômage élevé et la montée d'une délinquance liée à la drogue»


 
Mais c’est bien évidemment une sorte de programme qui nous est présenté dans cette subtile interview en deux temps :

-Pour l’université : « inciter (les jeunes) à intégrer l’UAG »

-Pour l’école : « L'objectif est que les élèves entrent au collège en maîtrisant les outils de la réussite scolaire… »

En conclusion, Mme   Catherine Bertho-Lavenir affirme :

 « Les établissements scolaires sont des bastions où nous essayons de faire régner le calme pour les élèves… il faut investir dans le scolaire. C'est un impératif de la République. »

                                                                 *****
Comme nous le savions tous, l’université et l’école de Martinique ont du pain sur la planche… loin des querelles.

Jean-Pierre MAURICE



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pour que l'école continue à remplir son rôle (apprendre, connaitre, découvrir et se projeter) il faudrait que chacun admette et reconnaisse l'importance de cette institution