Je suis né dans une île amoureuse du vent...

Bonjour à tous.

C’est moi : jp

Je suis né dans une île amoureuse du vent…

Je suis Martiniquais et je vis au pays.

Voyages, culture, musique : tout m’intéresse, d’ici ou d’ailleurs.

J'aime : la cuisine de mon pays, lire un bon livre, le zouk et le blues, la biguine et le gwoka...


Eternel actif, je rêve de satisfaire mes passions d'humaniste et mon envie d'être utile.


Ma devise : "Exister est un fait, vivre est un art" (Frédéric LENOIR)




dimanche, mars 30, 2014

Carnaval de Martinique. Tanbou Bô Kannal : les meilleurs ?



Une carte postale de Jean-Pierre MAURICE met en avant Tanbou Bô Kannal, le groupe à pied bien connu du carnaval de Martinique :
 
J’ai pris cette photo à Fort-de-France, tout près de place de la Savane, au carnaval 2014...

 
Tanbou Bô Kannal. Photo : Jean-Pierre MAURICE


Authentique référence du carnaval martiniquais, le groupe Tanbou Bô Kannal (TBK) est né en 1973 à Fort-de-France, au quartier rive droite Levassor (Bô Kannal) *.

Ce goupe à pied, composé de joueurs de tambour, de joueurs de ti bois (tibwa) frappant deux baguettes sur un bambou, de cuivres et de danseuses, est né à une période où les chars sonorisés et précédant les carnavaliers attiraient les foules grâce à la puissance de leurs décibels.

Sa popularité lui a valu d’être un modèle aujourd’hui répandu et très valorisé, quasiment chaque commune de l’île ayant désormais son orchestre de rue.

A la fois groupe à pied et association militante de la culture martiniquaise ayant une approche musicale et sociale, Tanbou Bô Kannal inspire la fierté pour avoir si bien su préserver et promouvoir la tradition populaire du carnaval de Martinique.
 

Jean-Pierre MAURICE
*Voir "La Martinique des années 70" de Jean-Pierre MAURICE : un témoignage -en images et en mots- d'une époque où la Martinique cherchait son identité, à travers ses manifestations culturelles ou les nombreux conflits sociaux du moment.
 


Jean-Pierre MAURICE, auteur du cliché :


 « J’ai pris cette photo à Fort-de-France, tout près de place de la Savane, au carnaval 2014.

Je souhaitais mettre en valeur l’originalité du groupe -par ses tambours et ses ti-bois (baguettes frappant un bambou), ainsi que ses costumes.
La vidéo (publiée sur Youtube) que j’ai filmée le même jour révèle d’autres détails (les danseuses) et montre bien l’émerveillement de la spectatrice ravie dansant sur le trottoir. »


Vidéo « Tanbou Bô Kannal » sur Youtube :






 

samedi, mars 08, 2014

MARTINIQUE : où va l'école ?


Dans une récente et subtile interview accordée au magazine l’Etudiant, Mme Catherine Bertho-Lavenir -rectrice de l’académie de Martinique, dresse  le portrait d’aujourd’hui et de demain de l’école et de l’université en Martinique.

Le sujet est d’importance et n’est pas sans inquiéter maints observateurs du microcosme martiniquais. A l’université bien sûr : éclatement de l'Université des Antilles et de la Guyane (UAG), querelles intestines, fuite des étudiants…  Mais aussi dans les lycées et collèges où bon nombre de chefs d’établissements portent avec foi, courage, intelligence et persévérance les espoirs d’une Martinique de l’effort et de la réussite.
Pour sa part, la rectrice de l’académie de la Martinique, qui reconnaît que «les familles attendent beaucoup de l'école »  esquisse un constat :


Catherine Bertho-Lavenir (rectrice de Martinique)



-Pour l’université d’abord :

« L'UAG a de très bons enseignants et un fort potentiel. En outre, elle occupe un créneau sur lequel elle n'a pas vraiment de concurrents. C'est l'avant-poste de l'enseignement supérieur en France pour les États-Unis, l'Amérique centrale et les Caraïbes. »


Puis pour l’école :

« La société caraïbe combine un taux de chômage élevé et la montée d'une délinquance liée à la drogue»


 
Mais c’est bien évidemment une sorte de programme qui nous est présenté dans cette subtile interview en deux temps :

-Pour l’université : « inciter (les jeunes) à intégrer l’UAG »

-Pour l’école : « L'objectif est que les élèves entrent au collège en maîtrisant les outils de la réussite scolaire… »

En conclusion, Mme   Catherine Bertho-Lavenir affirme :

 « Les établissements scolaires sont des bastions où nous essayons de faire régner le calme pour les élèves… il faut investir dans le scolaire. C'est un impératif de la République. »

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Comme nous le savions tous, l’université et l’école de Martinique ont du pain sur la planche… loin des querelles.

Jean-Pierre MAURICE